Abstract / Description of output
Le mouvement de contestation de 2019 en Algérie est-il un mouvement social ‘exceptionnel’ ? Si oui, alors quels sont les critères qui le distingue des autres ? Alternativement, cette vague de mécontentement n’est-elle qu’une variante des mouvements des ‘printemps arabes’ de 2011 ? La théorie des mouvements sociaux propose différentes grilles de lectures pour donner un sens à ces phénomènes de mobilisations ainsi qu’à leurs conséquences politiques. Bien que ces perspectives analytiques n’aient été systématiquement appliquées aux sociétés du Maghreb et du Machrek que depuis peu, les ressources méthodologiques et analytiques qu’elles contiennent apportent un éclairage utile sur des évènements tels que la mobilisation actuelle en Algérie. Elles permettent d’élucider et de structurer à des degrés différents, tant ce qui constitue la particularité du mouvement Algérien de 2019, que ce qui correspond aux processus génériques des mouvements protestataires. Dans cette perspective cette contribution vise à replacer ce mouvement dans le champ plus large des mouvements sociaux pour souligner tant les trajectoires les plus probables de ces mobilisations que leurs aspects novateurs par rapport à la reconfiguration de la gouvernance autoritaire dans le pays.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 27-36 |
Journal | L'Année du Maghreb |
Volume | 21 |
DOIs | |
Publication status | Published - 5 Dec 2019 |
Keywords / Materials (for Non-textual outputs)
- théorie des mouvements sociaux
- structure des opportunités politiques
- ressources
- cadrage